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Chrissy Teigen: sa vie de famille, ce chaos sous contrôle


Les pâtes glorifiées pendant la «Pasta Week»

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Des pâtes, encore des pâtes, toujours plus de pâtes. Votre voeu sera exaucé lors de la deuxième édition de «Pasta Week» qui se déroule du 1er au 7 mai.

Pour l'occasion, près de vingt trattorias montréalaises offriront des plats de pâtes spéciaux, allant des spaghettis sauce bolognaise rustique aux raviolis farcis aux crevettes en passant par d'étonnants cavatelli merguez-rapini-abricots.

Décidément, il y a en aura pour tous les goûts (et à toutes les sauces). Mais le plat qui sera en vedette cette année sera un classique de Rome, le Caio e Pepe, fait de poivre et fromage. Le chef qui aura préparé la meilleure version se verra couronné grand gagnant de la «Pasta Week» par la goûteuse officielle Federica Buccoli, chef et blogueuse italienne en visite pour la première fois à Montréal.

Un Cacio e Pepe classique

Les gourmands sont invités à réserver leurs places dans les restaurants participants pour profiter au max de la semaine complètement décadente.

Question de vous mettre l'eau à la bouche, découvrez les plats promis par les chefs en 2019 :

Chef : Martin Juneau

Plat : « Mezza Luna» farcie aux escargots et chou à l'ail, champignons sautés et céleri rave.

Réservez votre place au (438) 381-6389

Restaurant : Pastaga

Chef : Martin Juneau

Plat : « Mezza Luna» farcie aux escargots et chou à l'ail, champignons sautés et céleri rave.

Réservez votre place au (438) 381-6389

Pasta Week
Chef : Nozomu Takeuchi

Plat : « Spaghetti » avec pétoncles géants dans une sauce aux oursins nappée de caviar de saumon.

Réservez votre place au (438) 386-9797

Restaurant : Nozy

Chef : Nozomu Takeuchi

Plat : « Spaghetti » avec pétoncles géants dans une sauce aux oursins nappée de caviar de saumon.

Réservez votre place au (438) 386-9797

Pasta Week
Plat : « MEDAGLIONE GIGANTE » farcis au fromage ricotta dans une délicieuse sauce tomate maison avec fromage mozzarella et parmesan grillé au four.

Réservez votre place au (514) 444-3333

Restaurant : Weistein & Gavino’s

Plat : « MEDAGLIONE GIGANTE » farcis au fromage ricotta dans une délicieuse sauce tomate maison avec fromage mozzarella et parmesan grillé au four.

Réservez votre place au (514) 444-3333

Pasta Week
Chef : Mauro Petraccone

Plat : "Ravioli Norcia" fait maison et cuit à la minute farcie à la viande dans une sauce crème, saucisse et truffe noire.

Réservez votre place au (514) 483-1588

Restaurant : Pasta Casareccia

Chef : Mauro Petraccone

Plat : "Ravioli Norcia" fait maison et cuit à la minute farcie à la viande dans une sauce crème, saucisse et truffe noire.

Réservez votre place au (514) 483-1588

Pasta Week
Chef : Jean-Lou Fahey Brubel

Plat : "Papardelle" aux poivres, sabayon de pecorino et marsala.

Réservez votre place au (514) 278-0888

Restaurant : Le Petit Italien

Chef : Jean-Lou Fahey Brubel

Plat : "Papardelle" aux poivres, sabayon de pecorino et marsala.

Réservez votre place au (514) 278-0888

Pasta Week
Chef : Giovanni Maiolo

Plat : "Pacherri" aux fruits de mer.

Réservez votre place au (514) 904-1900

Restaurant : Maiolo

Chef : Giovanni Maiolo

Plat : "Pacherri" aux fruits de mer.

Réservez votre place au (514) 904-1900

Pasta Week
Chef : Lorenzo Rapuano

Plat :  Fusilli ai calamari

Calmars mariné, sauce aux tomates cerises et pain grillé avec chapelure aromatisé.

Réservez votre place au  (514) 543-3534

Restaurant : Joiea Sociale

Chef : Lorenzo Rapuano

Plat :  Fusilli ai calamari

Calmars mariné, sauce aux tomates cerises et pain grillé avec chapelure aromatisé.

Réservez votre place au  (514) 543-3534

Pasta Week
Chef : Gianluca Esposito

Plat : Tagliolini farci aux crevettes

Réservez votre place au (514) 509-1341

Restaurant : Kesté

Chef : Gianluca Esposito

Plat : Tagliolini farci aux crevettes

Réservez votre place au (514) 509-1341

Pasta Week
Chef : Vincenzo Russo

Plat : "Cavatelli" avec merguez, rapini, abricots séchés, noix de pins, vin blanc et parmesan.

Réservez votre place au (514) 564-3424

Restaurant : Quindici

Chef : Vincenzo Russo

Plat : "Cavatelli" avec merguez, rapini, abricots séchés, noix de pins, vin blanc et parmesan.

Réservez votre place au (514) 564-3424

Pasta Week
Chef : Adel Hadjam

Plat : « PRIMAVERA ROSSO» Poivrons fraichement rôtis dans une sauce crème et vodka accompagnée de saumon grillé.

Réservez votre place au (514) 844-9419

Restaurant : Lombardi

Chef : Adel Hadjam

Plat : « PRIMAVERA ROSSO» Poivrons fraichement rôtis dans une sauce crème et vodka accompagnée de saumon grillé.

Réservez votre place au (514) 844-9419

Pasta Week
Chef : Giovanni Rasile

Plat : "Ravioli" Fait maison et cuit à la minute farcie aux crevettes dans une sauce "Nduja", ail et broccoli.

Réservez votre place au (514) 360-3069

Restaurant : Il Miglio

Chef : Giovanni Rasile

Plat : "Ravioli" Fait maison et cuit à la minute farcie aux crevettes dans une sauce "Nduja", ail et broccoli.

Réservez votre place au (514) 360-3069

Pasta Week
Chef : Carlo

Plat : Cacio e pepe

Réservez votre place au (514) 495-7666

Restaurant : Greasy Spoon

Chef : Carlo

Plat : Cacio e pepe

Réservez votre place au (514) 495-7666

Pasta Week
Chef : Renato Trogi

Plat : « Tagliani Alla Cicciolina » câpres, olives Taggiasche, tomates cerises séchées et anchois.

Réservez votre place au (514) 270-8446

Restaurant : Café Via Dante

Chef : Renato Trogi

Plat : « Tagliani Alla Cicciolina » câpres, olives Taggiasche, tomates cerises séchées et anchois.

Réservez votre place au (514) 270-8446

Pasta Week
Chef : Costa Tsionas

Plat : Bolognaise rustique légèrement fumée avec une Burrata fraiche importé d’Italie.

Réservez votre place au (514) 849-5000

Restaurant : La Demande Generale

Chef : Costa Tsionas

Plat : Bolognaise rustique légèrement fumée avec une Burrata fraiche importé d’Italie.

Réservez votre place au (514) 849-5000

Pasta Week
Chef : Domenico Napoletano

Plat : "Paccheri" avec champignons (cèpes, pleurotes) saucisses italienne, huile d'olive, poivre moulu et persil.

Réservez votre place au (514) 278-6353

Restaurant : Cucina Antica

Chef : Domenico Napoletano

Plat : "Paccheri" avec champignons (cèpes, pleurotes) saucisses italienne, huile d'olive, poivre moulu et persil.

Réservez votre place au (514) 278-6353

Pasta Week
Chef : Luisa Abate

Plat : Cacio e pepe

Réservez votre place au (514) 706-8542

Restaurant : Biscotti e cucina

Chef : Luisa Abate

Plat : Cacio e pepe

Réservez votre place au (514) 706-8542

Pasta Week
Chef : Orlando & Giuseppe Napolitano

Plat : « La Norma »rigatoni  sauce tomate, aubergines, basilic, parmesan, fromage ricotta 

Réservez votre place au (514) 397- 9090

Restaurant : Brotelli

Chef : Orlando & Giuseppe Napolitano

Plat : « La Norma »rigatoni  sauce tomate, aubergines, basilic, parmesan, fromage ricotta 

Réservez votre place au (514) 397- 9090

Pasta Week

VOIR AUSSI :

Autisme et promotion des droits sont indissociables

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Une communauté est censée réunir tous les membres qui la composent, mais les parents qui ont un enfant autiste découvrent rapidement que ce n’est pas forcément le cas.

«Dès que j'eus prononcé le mot qui commence par un «A», j'ai su tout de suite qu'elle ne me rappellerait pas.» Voilà comment un parent rencontré à la prématernelle que je dirige, qui voulait inscrire son fils autiste dans un programme local non spécialisé, m'a décrit son expérience.

En entendant ce mot— «autiste» —, la responsable des inscriptions lui avait répondu que la dernière place disponible était prise, même si le programme en question était en plein recrutement. Malheureusement, ce genre de situation se produit encore trop souvent.

Trop de gens croient encore que ce terme qui désigne un trouble neurodéveloppemental couvrant un large éventail de capacités et de défis est synonyme de «problème» et ferment brusquement la porte. C'est dommage, parce que les enfants autistes sont merveilleux et pleins de potentiel — un potentiel qui reste inexploité lorsqu'on ne leur fait pas de place dans les programmes communautaires.

Une communauté est censée réunir tous les membres qui la composent, mais les parents qui ont un enfant autiste découvrent rapidement que ce n'est pas forcément le cas.

Un parent dont l'enfant reçoit un diagnostic de trouble de spectre de l'autisme (TSA) voit soudainement sa vie devenir incroyablement compliquée. Mais il n'est pas seul dans sa situation. En effet, les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis estiment que le TSA touche un enfant sur 59 et l'Agence de la santé publique du Canada, qu'il touche un enfant sur 66, dans la tranche des 5 à 17 ans. Cela fait beaucoup d'enfants et de parents qui font face exactement aux mêmes défis.

Je le sais par expérience, puisque je suis moi-même la maman d'un enfant autiste. Cela signifie que j'ai dû me battre pour faire respecter ses droits — à l'éducation, aux services sociaux et de santé — partout. Et je continue de le faire.

Lorsque mon fils était en bas âge, nous avons eu une série de rendez-vous avec des spécialistes. Le principal conseil qu'ils nous ont donné, outre la thérapie comportementale, était de l'inscrire à des activités communautaires pour favoriser sa socialisation. Or les listes d'attente dans les programmes spécialisés sont interminables.

Alors que nous cherchions à inscrire notre garçon à des programmes «réguliers», nous nous sommes heurtés à un mur, nous aussi. On ne voulait pas de lui, purement et simplement.

Les recherches montrent que les enfants autistes qui bénéficient d'une intervention précoce et d'une aide adéquate sont capables d'apprendre et de s'épanouir. Le fait d'évoluer au stade préscolaire dans un milieu éducatif et social propice peut favoriser des améliorations notables. Voilà ce que je voulais pour mon fils.

C'est donc par pure frustration d'avoir vu mon garçon être exclu des programmes sous prétexte qu'on ne disposait pas du personnel suffisant pour l'accueillir que j'ai décidé de créer spécialement un espace pour lui et les enfants comme lui. J'ai donc fondé à Montréal La Petite Maisonnette Rouge, un programme préscolaire inspiré par une approche communautaire «globale» qui intègre des activités de jeu et d'apprentissage et accueille tant des enfants neurotypiques que des enfants ayant des besoins particuliers.

J'avais pris conscience que j'aurais besoin de toutes les compétences acquises dans le secteur privé pour venir en aide à mon fils. Et si je le faisais pour lui, il fallait aussi que je le fasse pour d'autres enfants.

Pendant six mois, je me suis attelée à la tâche de concevoir un programme préscolaire pour enfants autistes dans un environnement intégré. Mon idée, c'était qu'ils puissent profiter de la compétence d'éducateurs spécialement formés pour les accompagner, qui les aideraient à réussir.

Le fait d'associer la thérapie comportementale à un programme scolaire matinal contribue véritablement à préparer les enfants autistes à l'école primaire et à leur inculquer des compétences de base aux côtés d'enfants neurotypiques. Ceux-ci sont ensuite en mesure de transposer ces habiletés dans d'autres cadres et de tirer profit, le jour où ils passent au système scolaire, du difficile travail qu'ils ont accompli. Nos élèves sont traités comme des enfants et non pas comme des clients ou des patients. Cette mission, je m'y consacre depuis maintenant 12 ans.

Tout au long du parcours, j'ai rencontré une foule de parents en quête de réponses et d'occasions pour leur enfant. Des parents qui apprenaient à composer avec le mot en «A» et avec les portes qui se refermaient à cause de lui.

Le meilleur conseil que je puisse donner aux parents face à l'accueil inhospitalier des espaces communautaires : suivez votre instinct, soyez indulgents envers vous-même et faites vos propres recherches. Chaque parent connaît son enfant mieux que quiconque.

Vous saurez lorsque le temps est venu de se battre pour faire tomber les obstacles. Ou de se tourner ailleurs afin de trouver un milieu plus accueillant et inclusif pour votre enfant et votre famille. Ou encore de bâtir quelque chose de nouveau, peut-être avec l'aide d'autres parents, dans le but de créer l'environnement dont vos enfants ont besoin pour s'épanouir, comme moi‑même je l'ai fait.

Pour que nos jeunes puissent évoluer au sein d'une communauté accueillante et bienveillante, au même titre que tous les enfants, il est fondamental de promouvoir leurs droits et leurs intérêts.

Pour y arriver, vous devrez prendre fait et cause pour votre enfant. Cela exigera courage, conviction et détermination. Mais comme c'est le cas avec tous les autres défis que nous devons relever comme parents, le jeu en vaut la chandelle.

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La section des blogues propose des textes personnels qui reflètent l'opinion de leurs auteurs et pas nécessairement celle du HuffPost Québec.

Le premier vaccin contre la malaria entre en scène

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Le premier vaccin de l'histoire contre la malaria a commencé le 23 avril à être offert aux enfants de moins de deux ans au Malawi, et devrait dans les prochaines semaines s'étendre à 360 000 enfants de trois pays — Malawi, Kenya et Ghana. Suscitant à la fois enthousiasme et réserves.

Ce projet-pilote, sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), pourrait éventuellement s'étendre à l'ensemble du continent. Mais le bémol est que son taux d'efficacité n'est que de 40 %. Considérant que la malaria tue chaque année 435 000 personnes, même 40 % pourrait signifier plus de 160 000 vies sauvées, mais le risque est qu'une campagne massive de vaccination donne un faux sentiment de sécurité.

Plus de la moitié des décès sont des enfants de moins de cinq ans, la grande majorité en Afrique.

La malaria est transmise par un moustique et pour cette raison, des campagnes de lutte contre l'insecte et de distributions gratuites de filets anti-moustiques et d'insecticides, grâce à du financement international, auraient permis de réduire les décès de près de la moitié entre 2000 et 2015 (de 800 000 à 435 000), selon l'OMS. Mais la maladie semblait effectuer un retour ces dernières années, ce qui a donné du poids aux défenseurs de la campagne de vaccination, tandis qu'à l'inverse, l'organisme Médecins sans frontières aurait préféré que soient intensifiées les campagnes traditionnelles.

Des chercheurs critiquent également la lenteur du processus : le vaccin en question, appelé RTS,S ou Mosquirix est en développement depuis pas moins de 32 ans. Il a été testé sur 10 000 enfants africains entre 2009 et 2014, et c'est cette campagne, dont les résultats sont parus en 2015 dans The Lancet, qui a permis d'établir que le taux d'efficacité était de 40 %. Il est certes le plus avancé parmi les vaccins envisagés, mais compte tenu des sommes investies et de la lenteur du processus, des experts, depuis 2015, recommandent qu'on attende quelques années encore, le temps d'en savoir plus sur les autres candidats possibles.

7 moments de détente à offrir à la fête des Mères

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De quoi une maman a-t-elle vraiment besoin? Du temps pour elle, bien sûr. À l'occasion de la fête des Mères, offrez-lui un moment de détente : une journée au spa, un soin pour le visage ou un massage qui lui fera le plus grand bien.

Voici sept forfaits que nous avons testés et appréciés dans des centres de santé de Québec et des environs.

Une journée au Château

Niché au sixième étage du Fairmont Le Château Frontenac, le Moment Spa est le lieu par excellence pour se faire dorloter. En plus de profiter d'un service des plus attentionnés, le centre offre plusieurs soins et commodités. Trop banal d'offrir un massage? Optez pour un soin exfoliant du corps. Juste avant la belle saison, c'est le moment idéal pour faire peau neuve. Un soin gommage purifiant débarrassera la peau de ses cellules mortes en plus de la nourrir et de l'adoucir.

Profitez de sa visite pour offrir à maman un repas au bistro Le Sam ou pour prendre le thé de l'après-midi avec elle, avec vue sur la terrasse Dufferin.

On a aimé : Suivant la signature Fairmont, le personnel du Moment Spa s'assure du confort de ses clients et porte attention aux petits détails : pôle chauffante pour les vêtements, lumière tamisée, tisane après le soin, sans oublier le valet de stationnement qui est offert.

Ça flotte!

Pour la nouvelle maman qui manque de sommeil (ou celle qui le deviendra prochainement), offrez-lui une détente dans un bain flottant. Saviez-vous qu'une heure de flottaison équivaut à quatre heures de sommeil? Dans son habitacle en forme d'œuf, le bain flottant de Zeste détente est un véritable havre de détente avec ses 1000 livres de sel d'epson qui permettent de flotter sans aucun effort. Une étude a aussi démontré que le bain flottant permet de mieux gérer les effets du syndrome prémenstruel.

Optimisez la détente par un combo bain et massage (qui peut être adapté pour les femmes enceintes).

On a aimé : l'expérience du bain flottant est accessible à tous, relaxante et « facile d'approche ». Elle est parfaite pour celles qui préfèrent la solitude et le calme. Pas de toucher, ni de foule.

Un circuit « eaunergique »

À 20 minutes des ponts, situés à Scott en Beauce, La cache à Maxime et le Noah Spa invitent à décrocher du quotidien. Le centre de santé comprend une dizaine de salles de traitement en plus d'un spa unique en son genre. Véritable parcours d'hydromassage, le circuit Eaunergique permet de relaxer dans un bassin intérieur d'eau saline tempérée, tout en bénéficiant des jets de massage ciblés. La détente se poursuit dans les spas, sauna, piscine extérieure chauffée ainsi que sur les chaises Neurospa, qui permettent d'alterner les stations et de prolonger la détente.

On a aimé : Coup de cœur pour le circuit d'hydromassage, mais aussi pour le forfait Renaissance qui prolonge le séjour avec une nuitée dans une suite douillette et le petit-déjeuner au restaurant Le Greg. Ne repartez pas sans visiter le vignoble, vous balader dans les sentiers et déguster les vins produits sur place. Voilà un séjour de détente des plus complets à offrir à maman!

Un spa en pleine nature

Au cœur de la nature, mais à quelques minutes de la ville, le Sibéria Spa est l'un des plus courus et appréciés à Québec et avec raison. Pour la fête des Mères, pourquoi ne pas profiter d'un avant-midi de détente en famille? Les dimanches matins, les enfants sont les bienvenus au spa. Ils peuvent ainsi profiter à leur tour des bienfaits de la thermothérapie ou même d'un massage en tandem.

On a aimé : Récemment agrandi, le site demeure toutefois intime puisqu'il est parsemé de plusieurs stations (coup de cœur pour la « maisonnette » de repos au deuxième étage du Café Sibéria). Parmi les nouveautés, un deuxième sauna finlandais, un dôme de relaxation et plusieurs chaises suspendues ont été ajoutés.

Primé pour son architecture

Serait-ce le plus beau spa en Amérique du Nord ? Cumulant les prix, le Strøm Spa Vieux-Québec a récemment remporté le prix du public des 30es Prix d'excellence en architecture de l'Ordre des architectes du Québec. Sur place, l'expérience thermale se vit dans huit bassins, deux saunas finlandais et deux bains vapeur à l'eucalyptus, en plus de l'incroyable piscine infinie qui offre une vue panoramique sur le fleuve. Le spa comprend aussi un bain flottant intérieur au sel d'epsom et une « lazy river » qui permet de se laisser bercer doucement en suivant le courant.

On a aimé : Différents forfaits sont offerts pour la fête des Mères, incluant un repas au bistro, qui propose un menu savoureux et santé. Verre de vin à la main et en peignoir, maman profitera pleinement de sa journée!

Un spa au pied de la montagne

Au printemps, le teint est souvent terne et la peau fatiguée par les écarts de température et le manque de lumière. Elle a donc besoin d'être stimulée et « réveillée » par un soin en institut qui améliorera son élasticité et qui éliminera les cellules mortes.

Installé au pied de la montagne de la Station touristique Stoneham, le Halte O Spa propose une foule de forfaits pour les mamans, dont le soin facial Davincia. Cette marque québécoise biocompatible et naturelle traite jusqu'à douze problématiques de la peau. À noter que le spa organise aussi des soirées privées pour les petits groupes. Pourquoi ne pas réunir les mamans de votre entourage? Voilà une belle idée!

On a aimé : Le soin Davincia est parfait pour retrouver l'éclat en un seul traitement. Il peut aussi être combiné à un autre soin ou offert en cure.

On se détend!

Au sortir de l'hiver, quoi de mieux qu'une pause détente pour mieux aborder les beaux jours? Au programme de ce soin, il y a plusieurs options. Maman pourra choisir selon son humeur du moment. Au choix: un massage de détente, un soin du visage Essentiel ou une exfoliation moussante au thé du Labrador. Le moment de bien-être se poursuit avec une pause jambes toniques, parfait pour activer la circulation lymphatique. Cerise sur le gâteau? Le soin s'achève avec une pause hydratation. Un gant de paraffine est appliqué sur les mains ou sur les pieds permettant d'hydrater et d'adoucir la peau.

On a aimé:le rythme du soin du visage parfaitement balancé entre exfoliation et masques. Le must jamais testé jusque-là? Le gant de paraffine appliqué sur les pieds qui nous a permis une belle hydratation de nos extrémités. À découvrir dans les Amerispa Spa Nordique Morin-Heights, Amerispa Spa Nordique Cantley et Amerispa Château Bromont.

Avec la collaboration de Elsa Vecchi

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Maipoils: un mois de mai avec poils et sans complexes

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L'événement Maipoils incite tout le monde à assumer sa pilosité pendant le mois de mai.

Vous est-il déjà arrivé de vous asseoir à côté d'une femme aux jambes poilues dans le métro, et de la juger malgré vous? C'est ce qui est arrivé à Paméla Dumont, il y a quelques années, alors qu'elle faisait du covoiturage. Et sa propre réaction l'a choquée. «J'avais 21 ou 22 ans, et je n'avais jamais vu une femme afficher fièrement sa pilosité. Je me demandais comment ça se pouvait, une femme belle et assumée qui est poilue.»

La jeune comédienne qui aime aborder le corps et son appropriation dans ses projets artistiques s'est rendu compte que le poil était le dernier des tabous en ce qui concerne le corps de femmes. Et c'est là qu'a commencé à germer une idée de défi, un peu inspirée du mouvement «Movember» pour les hommes. C'est donc en 2017 qu'est née la première édition de Maipoils: une invitation à éviter toute sorte de dépilation pendant le mois de mai. La Grande-Bretagne a maintenant son «Januhairy», alors qu'en Australie, c'est le «Get hairy February».

Une des photos de l'exposition qui sera dévoilée mercredi, dans le cadre du lancement de Maipoils.

L'événement débutera ce mercredi 1er mai, avec un lancement et le dévoilement d'une exposition de photos mettant en vedette la pilosité, à la Coop Rond-Point, à Montréal. Vous êtes donc tous et toutes invités à laisser libre cours à votre toison pour tenter d'éradiquer le complexe qui en découle, et à publier des photos sur les réseaux sociaux pour en témoigner.

«C'est très confrontant, admet Judith Lussier, qui agit à titre d'ambassadrice de l'événement. On a tellement grandi avec une conception erronée de ce qu'est le poil.»

Même si l'événement s'adresse à tout le monde qui désire se défaire de ses complexes par rapport à la pilosité, il s'agit clairement d'un enjeu féministe, ajoute la chroniqueuse et autrice, puisque le poil fait l'objet d'un double standard. «Chez les hommes, c'est vu comme quelque chose de viril, alors que chez les femmes, c'est vu comme de la négligence, c'est perçu comme étant dégueulasse.»

La chroniqueuse et autrice Judith Lussier

Elle-même avoue avoir été très insécure, quand elle a laissé libre cours à son poil, les premières fois.

«Plus on le fait, plus on remet en question les codes, plus ça devient facile collectivement de le faire!» ajoute-t-elle.

Ce qui ne veut pas dire qu'elle bannit totalement le rasoir ou la cire à épiler de sa vie. «Ça va m'arriver de vouloir de belles jambes lisses, mais je vais savoir pourquoi je le fais. Ce n'est plus un diktat: c'est un choix que je fais pour moi.»

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Le message de Maipoils est simple: le poil ne devrait pas être genré. «C'est présent sur les corps de tous les humains de la Terre... c'est le patriarcat qui le rend genré», affirme Asmina Thirunavukarasu, une des organisatrices de l'événement.

«Même dans les publicités de rasoirs, les filles se rasent des jambes déjà rasées... on n'ose même pas montrer le poil!» illustre Catherine Brunet, elle aussi ambassadrice de Maipoils.

La comédienne Catherine Brunet

La comédienne confie que son poil l'a longtemps complexée, au point où elle s'est même déjà fait épiler les bras. Maipoils l'aide donc à se réapproprier son corps, son poil. Et elle remarque que le sujet déchaîne les passions... surtout chez ses amis gars hétéros!

«Ça amène à parler des différences dans la société pour les gars et les filles, de la représentation des femmes dans la porno... Oui, ok, c'est correct, c'est tes goûts, mais il faut que tu réalises que ça vient de quelque part!» explique-t-elle.

Le défi se terminera par le cabaret Maipoils, le 31 mai, au restaurant Le Coton: une soirée artistique où se succéderont plusieurs artistes oeuvrant dans différents domaines. D'ici là, vous êtes invité(e)s à délaisser votre rasoir et à documenter votre expérience sur les réseaux sociaux!

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Jennifer Lopez s'est excusée d'être maman auprès de ses amis

Chine: un concours de chiens dans le pays où on les cuisine

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Des militants de la cause animale ont profité d'un concours canin, qui a débuté mardi à Shanghai, pour dénoncer la consommation de viande de chien en Chine.

La métropole chinoise accueille durant quatre jours l'exposition canine mondiale, organisée par la Fédération cynologique internationale. De nombreux canidés de toutes races rivaliseront lors de différents concours.

Mais une pétition lancée sur le site Care2.com a déjà récolté plus de 730 000 signatures, afin de dénoncer l'organisation du concours dans un pays où les canidés finissent parfois dans les assiettes.

La consommation de chiens est ultra-minoritaire en Chine. Mais une Fête de la viande canine est organisée chaque année en juin à Yulin, dans la région du Guangxi (sud). Et selon le groupe de protection animale Humane Society International (HSI), environ un tiers des 30 millions de chiens mangés chaque année dans le monde le sont dans le pays asiatique.

Le Kennel Club britannique, qui se présente comme le plus vieux club canin du monde, a dénoncé les mises à mort parfois "brutales" des chiens en Chine. Il a annoncé qu'il ne serait finalement pas représenté à Shanghai.

Ces militants disent dénoncer ce qu'ils appellent la dichotomie dans le pays entre l'amour porté par les propriétaires de chien à leur animal et la persistance du commerce de viande canine.

"C'est un deux poids deux mesures qui fait enrager beaucoup d'amoureux des chiens à travers la Chine, contrariés de voir que ce commerce illégal se poursuit", a indiqué Humane Society International (HSI) dans un communiqué.

Sur l'internet chinois, des propriétaires de chiens estimaient cependant l'action des militants contre-productive.

"La Chine n'est pas un pays où tous les gens mangent de la viande canine", souligne l'un d'eux sur le populaire réseau social Weibo.

"Par rapport à certaines régions en Europe où des phoques sont tués, des orques sont gardées en captivité, ou en Espagne où des taureaux sont massacrés, nous les propriétaires chinois d'animaux de compagnie sommes bien plus sympathiques", souligne-t-il.

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9 restaurants québécois au top 100 canadien pour le brunch

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La fête des mères, le 12 mai prochain, sera l'occasion de célébrer l'une des personnes les plus importantes de notre vie. Et le brunch est l'une des options qui s'offre à nous pour rendre hommage à maman, un mimosa bien frais en main.

En vue de cette journée dédiée à celle qui nous a mise au monde, le fameux site OpenTable a sorti un palmarès listant les 100 meilleurs endroits où bruncher au Canada en 2019. Parmi eux, 9 restaurants québécois y figurent. Pour les départager, ont été pris en compte la fine cuisine et leurs saveurs exquises de la ferme à la table, ainsi que l'expérience, le décor et le service exceptionnel.

Voici les 9 établissement québécois.

Arôme - Casino du Lac Leamy – Gatineau, QC

Bar George – Montreal, QC

Bistro Nolah – Dollard-Des-Ormeaux, QC

H4C Place St-Henri – Montreal, QC

Hoogan & Beaufort – Montreal, QC

La Fabrique – Montreal, QC

La Récolte Espace Local – Montreal, QC

Maison Boulud – Montreal, QC

Restaurant Melisse – Montreal, QC

Selon l'Observateur pour le Conseil québécois du commerce de détail, plus de 60 % des Québécois ont l'intention de célébrer la fête des Mères, et pour 48 % d'entre eux, l'occasion se souligne avec un tête-à-tête avec sa chère maman.

Et pour cette occasion, on lâche notre cell!

Quelques chiffres en disent long: 51 % des convives éteignent leur téléphone alors que 49 % le mettent à l'envers – les milléniaux sont d'ailleurs fortement partisans de la seconde option. Fort de ces chiffres, OpenTable a lancé le 24 avril dernier sa toute première initiative internationale appelée #DiningMode. L'objectif : sensibiliser à la nécessité de se reconnecter les uns aux autres, autour d'un bon repas (sans cellulaire!).

À bon entendeur...!

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Je n’oublierai jamais le «coming out» de Jason Collins

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L'ancien basketteur de la NBA, Jason Collins (à gauche) et son conjoint, le producteur de films Brunson Green, posent lors de la première d'un film à l'occasion du Festival du film de Sundance.

Peut-être est-ce le fait que les années défilent si vite, mais j'ai l'impression que l'ex-joueur de basketball Jason Collins faisait sa sortie du placard hier. À ma grande surprise, c'était bien le 29 avril 2013, il y a six ans. Brisant bien des tabous dans le milieu du sport, il avait dévoilé son secret dans un entretien exclusif accordé à un journaliste du magazine Sports Illustrated. De toute évidence, bien des médias auraient aimé sortir la primeur.

Ce fut un moment historique, rien de moins. Ce faisant, il est devenu le premier athlète masculin dans les quatre ligues de sports majeurs d'équipes nord-américaines à déclarer son homosexualité.

Dire qu'il a permis de briser des stéréotypes n'est pas une exagération. C'est ce qu'il a fait, tout en demeurant humble. Il l'a souvent dit: il ne souhaitait pas nécessairement être le premier, mais le destin en a voulu autrement. Avant 2013, quelques sportifs avaient fait leur coming out, mais ces sorties s'étaient produites à la suite de leur retraite respective.

Jason arborait le numéro 98 à l'arrière de son maillot lorsqu'il jouait. La raison est simple: il le portait en l'honneur de Matthew Sheppard qui était décédé d'un crime haineux au Wyoming en 1998. Avant sa sortie, nul ne se doutait de ce geste honorifique qu'il gardait pour lui seul.

Bien que Jason ait joué 12 années dans la NBA, il n'a jamais été le premier de classe. Dans les jours suivant l'annonce, ce qui m'avait le plus sauté aux yeux c'était sa confiance et son affirmation de soi.

L'homme donnait l'impression d'être en plein contrôle de sa vie. Il semblait délivré d'un certain poids, un poids inimaginable. Ces camarades de jeux l'ont bien pris; peut-être que ça aurait été tout autre scénario avant le XXe siècle. Les membres de la communauté LGBT savent ce dont je parle lorsque je fais référence à cette délivrance de soi et de l'évaporation de cette fameuse masse lors d'une sortie du placard à la famille et à des ami(e)s. C'est indescriptible.

Dans les jours suivant son annonce, il avait accordé une multitude d'entrevus à ce sujet. Je les regardais en boucle, j'étais émerveillé par l'ampleur du geste, simple, mais important. Il avait entre autres accordé une longue entrevue avec Oprah. Pour l'occasion, ses parents, sa tante et son frère lui témoignèrent leur amour. Il avait livré un témoignage inspirant pour L/Studio où il expliquait son enfance et le processus derrière son coming out.

Mon expérience

Auparavant, je n'étais pas ouvert quant à mon orientation. J'étais apeuré, je fuyais toute relation potentielle.

Comme Jason, je me disais que j'allais éventuellement rendre l'âme sans qu'une seule personne sur Terre me connaisse réellement. Sa sortie ne m'a toutefois pas donné l'étincelle suffisante pour dévoiler mon orientation sexuelle.

J'étais déprimé, anxieux, suicidaire. Malgré les montagnes russes, ce coming out d'un athlète de cette envergure m'avait permis de comprendre que je n'étais pas anormal, je n'étais pas Dan Aykroyd dans le film Coneheads, je me devais de m'accepter petit à petit. N'étant pas un partisan de basketball plus qu'il le faut, je ne connaissais pas Jason Collins avant avril 2013.

Son histoire résonne avec la mienne. Je vivais avec cette honte, mais cela a changer lorsque j'ai pris mon courage à deux mains pour m'ouvrir sur le monde. J'avais tellement eu de misère à le dire à mes parents et à mon frère, j'en tremblais et je n'arrivais pas à trouver les bons mots. Comme Jason Collins, et comme bien d'autres, j'ai eu l'impression d'avoir manqué ma jeunesse et tous les plaisirs l'accompagnant.

Le désir de tout cacher accaparait mes préoccupations

Étant un grand admirateur de n'importe quel sport, je n'avais jamais cru, durant l'adolescence, que ce milieu était ouvert aux membres de ma communauté, et ce, surtout pour les athlètes masculins et les sports d'équipes. Après tout, il y a toujours eu plus de femmes ouvertement lesbiennes que d'hommes ouvertement gais dans les sports professionnels. Seulement au tennis, on a qu'à penser à Billie Jean King ou à Martina Navratilova, deux anciennes championnes numéro 1.

Une sortie du placard, peu importe le milieu de travail, n'est pas anodine.

Le milieu artistique s'ouvre à la diversité, on aimerait que le milieu sportif suive la même direction. Cela surviendra, les mentalités finissent toujours par changer et évoluer. Les changements surviennent progressivement, donc ça ne vaut pas la peine de vouloir tout faire trop rapidement. J'avais jadis entendu quelqu'un dire que la vie était un marathon et non une course de vitesse. C'est vrai. Tous à notre rythme.

À tout le monde qui a de la misère à s'accepter, les choses s'arrangent. On vient à s'aimer, s'accepter et se sentir capable de faire n'importe quoi malgré notre différence.

L'amour l'emporte toujours puisque la haine est un sentiment temporaire et lâche.

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» L'anxiété généralisée: lorsque les soucis deviennent excessifs
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La section des blogues propose des textes personnels qui reflètent l'opinion de leurs auteurs et pas nécessairement celle du HuffPost Québec.

Gala des Lauriers 2019: l'ADN de la gastronomie québécoise, c'est quoi?

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C'était la deuxième édition du gala des Lauriers de la Gastronomie Québécoise ce lundi 29 avril à l'Arsenal. Lors de cette soirée, on y a récompensé ce qui se fait de mieux dans le milieu de la gastronomie de la Belle Province. Du restaurant de l'année, au meilleur boulanger en passant par le producteur s'étant le plus démarqué, sans oublier le meilleur sommelier ou chef pâtissier.

Quelle est l'ADN de la gastronomie québécoise? Nous voulions comprendre ce qui distingue notre façon de cuisiner des autres régions du monde. La réponse se trouve dans la vidéo ci-dessus.

Parmi les distinctions, c'est Mon Lapin qui a remporté le prestigieux prix du restaurant de l'année, voyez le palmarès complet.

Uplift : voyagez maintenant, payez plus tard

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Nos envies d'évasion mettent parfois à mal notre porte-feuille. Et faire une transaction de plus de 2000$ d'un coup nous donne tous des frissons dans le dos. Pour pallier à ce problème et rendre les voyages plus accessibles, la start-up Uplift propose de financer vos prochaines vacances à long terme.

Débarquée au Canada en avril, l'entreprise américaine est la seule dans le domaine du financement à travailler exclusivement avec des partenaires de l'industrie du voyage, lui permettant d'offrir des options de paiement adaptées et souvent intégrées à même les sites de réservation.

Ainsi, après avoir choisi vos billets d'avion et/ou votre hébergement à Disneyland, par exemple, on vous proposera à la caisse soit de faire le virement de 2000$ d'un coup ou de payer 189$ par mois pendant un an.

La mensualité ne variera pas selon un taux fixe, mais plutôt selon votre dossier de crédit. Plus il est en ordre, plus le montant à payer par mois sera bas.

«Nous rendons les choses très faciles à comprendre pour les consommateurs, a affirmé le président d'Uplift, Robert Soderbery, à TechCrunch. C'est un moyen pratique de réserver un voyage, ça réduit les coûts initiaux et encourage [NDLR : les voyageurs] à réserver plus souvent, ce qui entraîne plus de profits pour nos partenaires dans le domaine du voyage. C'est vraiment gagnant-gagnant.» La start-up se vante également de faire augmenter ainsi les valeurs moyennes des transactions, ce qui bénéficie aussi aux voyagistes.

Uplift compte pour l'instant parmi ses partenaires canadiens tripcentral.ca, un genre d'Expédia canadien, puis affirme être en discussion avec de gros joueurs de l'industrie en plus de promettre une annonce importante sous peu au Canada.

Du côté des États-Unis, l'entreprise a le vent dans les voiles. Elle est déjà associée avec American Airlines Vacations, Spirit Airlines, Norwegian Cruise Line, Southwest Vacations et elle compte lever un milliard de dollars en financement en 2019. En janvier, déjà, une première ronde de vente par actions de série C lui a permis de toucher 123 millions de dollars américains.

Il faut également savoir qu'on n'a pas affaire à n'importe qui. Le PDG d'Uplift a cofondé en 1999, Sidestep, le premier métamoteur de recherche de voyage qui a été acquis par la suite par le populaire site de réservation Kayak.

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C2 Montréal plus gros que jamais

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L'événement d'affaires le plus couru de l'année C2 Montréal sera sur les stéroïdes pour sa huitième édition, du 22 au 24 mai 2019. Il déménage, s'agrandit, se verdit et devient plus convivial. Le HuffPost Québec a obtenu en exclusivité les détails sur le nouveau site ultra créatif. Voici ce que vous devez savoir avant tout le monde.

À l'abri de la pluie

Alors qu'il avait lieu à l'Arsenal dans Petite-Bourgogne depuis déjà six ans, C2 Montréal se déplace du côté de Pointe-Saint-Charles dans les gigantesques et lumineux Studios Montréal Grandé, doublant presque la superficie de son site.

Comme le nombre de participants acceptés restera le même que les années précédentes, soit environ 7500 sur trois jours, le nouvel espace de 200 000 pieds carrés sera beaucoup moins encombré. Plus important encore : la programmation entière pourra se dérouler à l'intérieur si jamais la pluie est de la partie.

Une zone festive extérieure - connectée à l'intérieur par d'immenses portes de garage - a tout de même été aménagée, mais elle sera davantage réservée au réseautage et au repas. Donc, finis les ateliers dehors. On y trouvera un bar, un espace café, un grand barbecue et des camions de rue ouverts jusqu'à 1h du matin (Pizzeria No. 900, Cho, Gaspésie, Ryu Sushi, Coba Bar, entre autres).

Les studios Grandé sont situés à une vingtaine de minutes de marche de la station de métro Charlevoix. Une navette fera les allers-retours pour faciliter l'accès au site.

Agora XXL

La grandeur impressionnante du nouveau site permet également la création de l'élément le plus marquant de l'édition 2019 : un amphithéâtre intérieur géant - nommé Agora par C2 depuis quelques années - qui peut accueillir tous (oui, vraiment tous) les participants autour d'un même conférencier vedette.

Personne ne sera donc obligé de réserver sa place, de faire la file pour rentrer ou de regarder la conférence sur un écran. «On pourra, collectivement, profiter du même moment, se réjouit Génifère Legrand, chef de la création de C2 Montréal. Juste pour vous donner une idée, le chapiteau-agora de l'an dernier peut rentrer dans le nouvel agora.»

Le nouvel amphithéâtre deviendra par le fait même la place publique centrale, où les professionnels pourront réseauter en soirée. L'espace sera cintré par les loges des commanditaires de l'événement installées dans des conteneurs (une tradition!) en hauteur.

On retrouvera à proximité un cabaret décontracté où trônera notamment un piano à queue et une scène en cercle favorisant les conversations de groupe. Les organisateurs nous révèlent que certains participants pourraient être choisis au hasard pour venir échanger avec les conférenciers sur scène.

Un peu plus loin, on trouvera une coquette fermette où les participants pourront prendre un café en flattant moutons et cochons, ou mieux, s'adonner au très tendance yoga avec chèvres.

Des labs qui raisonnent

Comme chaque année, C2 présentera différentes expériences immersives, nommées Labs, misant sur la créativité et la réflexion. On ébranlera notamment votre rapport à la technologie, à l'art et à l'environnement, votre façon de bâtir des relations de confiance avec les autres ou votre façon de vous percevoir.

Le plus grand «hit», nous promet-on, sera un Lab dans le noir : «Les gens mettent un masque, suivent un fil d'Ariane et doivent résoudre des énigmes sans le sens de la vue, confie Génifère Legrand. Ça travaille la communication et l'écoute, deux choses importantes en affaires.»

Par ici la fête!

Les célébrations sont dans l'ADN de C2 Montréal depuis le jour un. La huitième édition n'en sera pas exemptée. En fin de journée, tous les participants seront invités à prendre un verre à divers endroits - l'agora, le cabaret, la plaza extérieure - sur fond de musique de Djs locaux.

Et comme chaque année, les trois jours se termineront par la fameuse soirée «Illumination». L'ultime party présenté par Stradigi AI auquel peut assister non seulement tous ceux qui ont un laissez-passer «Expérience totale» de trois jours, mais également tous détenteurs d'un billet d'un soir (en vente dès jeudi sur le site de C2) vous donnera droit aux prestations d'une kyrielle d'artistes locaux :

La soirée qui commence à 20h se termine généralement aux petites heures. Préparez-vous à danser... avec un génie de la création ou des affaires, qui sait? Peut-être Spike Lee, Guy Laliberté, la fondatrice de Refinery29 Piera Luisa Gelardi, ou encore les chefs David McMillan et Marcus Samuelsson.

Si le rappeur will.i.am sera conférencier cette année, C2 assure qu'il ne fait pas partie de la programmation de la soirée Illumination, pour l'instant.

L'an dernier, Snoop Dog était venu donner une conférence sur le thème du cannabis et avait donné une performance endiablée, pétard à la main, qui avait fait lever les foules lors de la soirée de clôture.

Plus vert que jamais

À C2 Montréal, n'a pas que création et affaires qui se rencontrent. L'environnement aussi. Les organisateurs qui misent sur différents procédés écoresponsables vont encore plus loin cette année en ne servant pas de viande rouge à ses participants. L'objectif est de rendre l'événement complètement végane pour l'édition 2020.

Un programme de récompenses

Non, à C2, on ne vous donnera pas d'Airmiles en échange de bidous. Toutefois, si vous réservez des activités, partagez votre appréciation de ceux-ci, participez à diverses expériences et cumulez les rencontres avec votre badge Klik, on vous réserve quelques privilèges. Parmi les plus prestigieux : un accès à une conférence intime et exclusive d'une mégastar des affaires ou encore une carte joker vous permettant de rentrer partout facilement et de passer devant toutes les files d'attente. Restez à l'affût, si vous faites partie des participants qui auront accumulé le plus de points, C2 vous avertira par texto.

Psst!

C2 conseille aux participants d'enfiler des chaussures confortables, sans nous en dire plus...

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Le défilé féérique de Dior à Marrakech

Un programme d'éducation à la sexualité pour les enfants de 0 à 5 ans

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C'est un projet assez novateur que dévoile aujourd'hui la Fondation Marie-Vincent: un programme d'éducation à la sexualité et de sensibilisation aux relations égalitaires destiné aux enfants de zéro à cinq ans. Mais rassurez-vous: «on ne va pas expliquer aux enfants comment mettre un condom!» lance en riant Annie Fournier, directrice des services professionnels à la fondation.

Le programme Lanterne s'adresse en fait aux adultes qui gravitent autour de ces tout-petits: éducateurs en garderie, intervenants, parents. Il comprend des outils pour aborder des notions de relations égalitaires, les frontières personnelles, les parties du corps et le respect de son corps.

«Dès la petite enfance, on commence à instaurer des notions d'éducation sexualité et de relations égalitaires, dans le but que plus tard, au secondaire, les jeunes continuent de s'en faire parler, explique Annie Fournier. En commençant tôt, on va avoir plus d'impact.»

Mme Fournier ne cache pas que le Québec «a bien du rattrapage à faire», après plusieurs années sans cours d'éducation sexuelle dans les écoles.

LIRE AUSSI:
» Parler de sexualité pour prévenir les violences sexuelles
» BLOGUE Le gouvernement en fait-il assez en matière d'éducation sexuelle?
» La culture du viol est dévastatrice pour notre société et l'avenir de nos enfants

Projet-pilote

La Fondation Marie-Vincent, dont la mission est de prévenir la violence sexuelle chez les enfants et les adolescents, a mis sur pied un projet-pilote de son programme Lanterne dans quelques régions du Québec, à l'automne dernier: en Montérégie (à Longueuil et à Saint-Rémi-de-Napierville), à Montréal (dans Parc-Extension, Côte-des-Neiges et à Ville-Saint-Pierre) et dans les communautés attikamekw de Manawan (dans Lanaudière) et de Wemotaci (en Mauricie).

«Nous voulions partir des besoins des communautés, ce sont toutes des communautés très différentes», explique Annie Fournier.

«Jusqu'à maintenant, ça fonctionne super bien, ajoute-t-elle. Nous avons des commentaires très positifs des directeurs et des directrices de CPE, des parents aussi. Ils aiment beaucoup les outils, et les enfants embarquent.»

Des livres pour bébés avec des vraies photos de bébés, d'autres qui abordent les notions de relations égalitaires, des ateliers pour tenter de diminuer les stéréotypes sexuels ou encore un jeu pour prévenir les violences sexuelles... les outils sont variés.

Tout cela permet d'évacuer la notion de «tabou» autour de la sexualité, croit Annie Fournier. Ce qui fait que si un enfant est victime de violence sexuelle, il se sentira à l'aise d'en parler et de le dénoncer. Au Québec, 53% des victimes de violence sexuelle ont moins de 18 ans, et 13% d'entre eux ont moins de 5 ans, rappelle-t-elle.

Ces ateliers pourraient aussi aider à prévenir la violence sous toutes ses formes dans les relations amoureuses. Au Québec, les dernières données de l'Institut national de santé publique du Québec démontrent que 36% des adolescents en couple étaient victimes de violence, en 2016-2017. Cela représente une augmentation significative depuis 2010-2011, alors que c'était 30% des jeunes qui se disaient victimes de violence dans leurs relations amoureuses.

La Fondation Marie-Vincent espère maintenant que ce programme soit déployé dans toute la province. Annie Fournier affirme être en discussion avec les ministères de la Famille et de l'Éducation pour qu'il soit développé dans les CPE et dans les services de garde en milieu familial. En attendant, la presque totalité des outils sont disponibles en ligne, pour les parents curieux (à l'exception du guide et du jeu concernant la prévention de la violence sexuelle, qui nécessitent une formation).

Quelques conseils en vracs pour parents de tout-petits

  • Apprendre les vrais noms des parties du corps à votre enfant, même pour les organes génitaux. Ainsi, l'enfant comprend qu'il peut parler de ces parties, qu'il ne s'agit pas d'un sujet tabou, et se sentira plus à l'aise d'en parler s'il lui arrive quelque chose.
  • L'encourager à nommer ses émotions.
  • Montrer à votre enfant à se laver tout seul, dans le bain. Ainsi, il comprendra que son corps lui appartient.
  • Enseigner à votre enfant la notion d'intimité (sans rendre le sujet tabou), en lui montrant par exemple à fermer la porte lorsqu'il va à la toilette.

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Les lingettes jetables dans les toilettes n'existeraient pas, selon une étude

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OTTAWA — L'organisme environnemental Les Ami(e)s de la Terre Canada demande au Bureau de la concurrence d'enquêter sur une étude récente qui prouverait qu'il n'existe pas de lingette «jetable dans les toilettes».

«C'est l'écoblanchiment le plus scandaleux que j'ai vu depuis très longtemps», a déclaré Beatrice Olivastri, la PDG des Ami(e)s de la Terre.

L'organisation, qui est représentée par des avocats d'EcoJustice, dépose une demande d'enquête auprès du Bureau de la concurrence, citant une étude récente de l'Université Ryerson portant sur 23 lingettes étiquetées «jetables dans les toilettes». Les chercheurs ont constaté qu'aucune d'entre elles n'était à la hauteur de cette affirmation.

Deux des produits «jetables dans les toilettes» se sont partiellement désintégrés dans les égouts; 21 d'entre eux ne se sont pas désintégrés du tout.

Certains ont pris six chasses d'eau simplement pour disparaître dans les toilettes.

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Bronwyn Roe, avocate chez EcoJustice, a dit que la loi sur la concurrence oblige le bureau à lancer une enquête s'il reçoit une plainte d'au moins six personnes. La plainte dans cette affaire soutient que les entreprises impliquées utilisent des pratiques de marketing trompeuses.

La plainte réclame une amende de 10 millions $ pour chaque produit vendu sous une fausse prétention de pouvoir les jeter aux toilettes, y compris des lingettes pour bébé, des lingettes humides pour adultes et enfants plus âgés, des tampons et des lingettes de brosse de toilette, des revêtements de couches et des sacs pour crottes de chien.

Une partie du problème réside dans le fait qu'il n'existe pas de norme unique quant à la signification du mot «jetable». Selon Mme Olivastri, une norme a été créée par une association internationale de services publics et de professionnels de l'eau, mais une autre a été développée par les sociétés qui fabriquent les produits.

À VOIR: Greta Thunberg en lice pour un prix Nobel. L'article se poursuit sous la vidéo.

Elle ajoute que les entreprises profitent du désir de commodité des consommateurs pour proposer des produits dont les acheteurs pensent à tort qu'ils se décomposeront une fois jetés aux toilettes.

L'étude de Ryerson a testé 101 produits différents. Les seuls qui se sont complètement désintégrés après avoir été jetés étaient des variétés de papier hygiénique — qui, d'après l'étude, n'étaient même pas étiquetées comme étant jetables dans des toilettes.

Les lingettes à usage unique sont devenues le fléau des réseaux d'égouts municipaux, obstruant les canalisations et entraînant des millions de dollars en dommages et coûts de nettoyage chaque année.

Barry Orr, un inspecteur des services de surveillance et de contrôle des égouts de la ville de London, en Ontario, et l'un des auteurs de l'étude, estime que les municipalités canadiennes dépensent au moins 250 millions $ par an pour éliminer les obstructions dont les lingettes seraient le principal responsable.

Mme Olivastri prétend plutôt que la nouvelle estimation est que les municipalités dépensent 1 milliard $ pour remplacer le matériel d'égout endommagé.

Les lingettes, dont plusieurs contiennent de grandes quantités de plastique, se coincent dans les tuyaux et collectent la graisse, davantage de lingettes et d'autres saletés. Le résultat: des amoncellements gigantesques de graisses (appelés «fatbergs» en anglais) qui ne se désintègrent pas d'eux-mêmes.

L'année dernière, la BBC a découvert que les lingettes à usage unique étaient à l'origine de 80 pour cent des obstructions dans les égouts britanniques. À Charleston, en Caroline du Nord, en novembre dernier, des plongeurs ont dû nager dans 30 mètres d'égouts non traités pour extraire des blocs de lingettes géants hors du système d'égout. En janvier, des responsables de Bradenton, en Floride, ont pointé du doigt des lingettes après l'éclatement d'une conduite d'égout de 45 centimètres; plus de 300 000 litres d'eaux usées non traitées se sont déversés dans un ruisseau voisin.

Dans la station balnéaire britannique de Devon, plus tôt cette année, les opérateurs du secteur de l'eau ont découvert un «fatberg» de 64 mètres de long de lingettes humides et de graisses congelées dans les égouts, et il faudra au moins huit semaines pour le retirer.

Mme Olivastri prévient que les lingettes qui ne se bloquent pas dans les égouts aboutissent dans les cours d'eau.

«Les gens les attrapent à la place du poisson», a-t-elle déclaré.

Elle rappelle que le papier hygiénique est la seule chose que les gens devraient jeter aux toilettes.

Un nouveau condom axé sur le consentement requiert quatre mains pour l'ouvrir

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L'amour, c'est toujours mieux quand c'est partagé entre deux personnes consentantes.

Une compagnie argentine commercialise un nouveau condom axé sur le consentement des partenaires. Pour ouvrir la boîte, vous aurez besoin de deux paires de mains.

«Pourquoi cette boîte ne peut être ouverte qu'à deux? Parce que c'est ainsi que le consentement fonctionne dans les relations. Tout doit être fait à deux», écrit l'entreprise de condoms et de jouets sexuels Tulipán sur son compte Twitter.

«Si ce n'est pas un oui, c'est un non», dit le message vidéo expliquant comment ouvrir la boîte.

L'ouverture nécessite le travail de quatre mains (donc deux personnes) pour déverrouiller le mécanisme et retirer le couvert de la boîte.

Dans une déclaration acheminée à CNN, les dirigeants de l'entreprise ont indiqué que «Tulipán a toujours parlé de plaisir sans danger, mais pour cette campagne, nous avons compris qu'il fallait parler de la chose la plus importante dans chaque relation sexuelle: le plaisir n'est possible que si vous donnez préalablement votre consentement».

Pour l'instant, la boîte est distribuée dans des bars de Buenos Aires, mais Tulipán planifie en vendre sur son site web dans un futur rapproché.

À voir également:

Céline Dion: d’«incognito» à «bien dans ma peau»

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Nouveau style, nouveau son, nouvelle tournée, et nouvelle couverture de magazine de mode, Céline Dion renaît. Complètement, fièrement.

La diva québécoise qui fait la couverture du dernier magazine Elle américain dans une divine création Valentino Haute Couture révèle mordre pleinement dans la vie, sa nouvelle vie, plus décomplexée que jamais. Et pour cause: elle n'a jamais paru aussi «actuelle» et bien dans sa peau. Elle insiste : elle vit les plus beaux moments de sa vie et a plus de succès que jamais.

«Maintenant, je me découvre de plus en plus. Je suis une femme qui assume son propre destin, pleine d'énergie et amoureuse de la vie. Il n'est jamais trop tard pour commencer, dit la chanteuse. À 51 ans, j'ai l'impression d'être à mon apogée!»

Elle va plus loin en abordant sa carrière musicale : «J'ai eu du bon temps lorsque j'enregistrais [mes chansons] il y a 20 ans, mais maintenant, je sens vraiment que je peux m'exprimer. Si je ne fais pas partie de mon propre projet, que fais-je vraiment ici? Pleurer chez Valentino et dépenser de l'argent en vêtements?» Ce n'est plus un secret pour personne, la star prépare un nouvel album qui devrait sortir avant le début de la tournée «Courage», prévu en septembre à Québec.

Dans les pages du magazine, elle se confie également sur son vif intérêt pour la mode. Elle y prend d'ailleurs des airs de mannequin dans une audacieuse robe Dior Haute Couture, et assume pleinement des leggings en latex Givenchy.

À 51 ans, Céline a récemment été nommée ambassadrice du géant de la beauté L'Oréal Paris, plus particulièrement pour la gamme de colorants capillaires Excellence. Un rôle prestigieux, si on se fie aux mégastars qui l'ont précédé : Julianne Moore, Blake Lively ou Eva Longoria, pour ne citer que ceux-là.

En attendant le retour de la diva chez nous, (re)découvrez la manière farfelue avec laquelle elle a dit au revoir à sa résidence à Las Vegas :

VOIR AUSSI :

Inondations: quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale

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Des milliers de Québécois sont en ce moment dans l'incertitude quant au sort de leur maison et de leurs effets personnels, en raison d'inondations. De la peur, de la colère, de la tristesse... ce sont toutes «des réactions normales en réponse à une situation anormale», rappelle la directrice du Mouvement santé mentale du Québec, Renée Ouimet. Voici quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale, si vous êtes durement touchés par cette crue printanière particulièrement pénible.

  1. Le premier conseil (et le plus important) de Renée Ouimet, c'est de parler de ce qu'on vit. «Se confier, c'est fondamental», dit-elle. Et même quand l'eau va redescendre, que les sinistrés pourront regagner leur maison, ce ne sera pas terminé. «Avoir un réseau social, être bien entouré, c'est vraiment un élément de protection de la santé mentale, donc il faut rester liés», ajoute-t-elle.
  2. S'établir une liste de priorités. «Dans une période comme celle-là, on a l'impression que tout est une priorité. Et quand on voit toute une montagne de choses à faire, ça peut être épuisant; on ne voit pas le bout.» Vaut mieux dresser un ordre des priorités et s'attaquer à une seule chose à la fois.
  3. S'accorder des petits moments de répit. «Trop souvent, en souffrance, on oublie de voir les petites choses qui nous font du bien, alors que c'est important», précise Mme Ouimet. Ce pourrait être aussi simple que de prendre un verre avec un ami ou de jouer aux cartes avec les enfants, illustre-t-elle.
  4. Surveiller attentivement les symptômes liés à l'adrénaline, s'ils ne s'estompent pas au bout de quelques semaines: maux de tête, douleurs au dos ou à l'estomac, problèmes de sommeil, importante perte d'intérêt pour les activités professionnelles, sociales et familiales, sentiment de culpabilité ou d'échec, difficulté à se concentrer, difficulté à prendre des décisions, pensées suicidaires, sentiment d'alerte depuis des semaines, flash-back, rêves récurrents traumatisants. Si ces symptômes persistent et vous empêchent de fonctionner normalement, consultez un-e médecin, une personne intervenante psychosociale ou un groupe communautaire.
  5. Connaître les ressources autour de soi pour aller chercher de l'aide, au besoin. «Les CISSS ont libéré des gens sur le terrain pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, rappelle Renée Ouimet. Vous pouvez composer le 811 et demander quelle est l'aide offerte dans votre région.»

Êtes-vous dans une situation de crise? Besoin d'aide? Si vous êtes au Canada, trouvez des références web et des lignes téléphoniques ouvertes 24h par jour dans votre province en cliquant sur ce lien.

L’histoire tragique d’une jeune fille de 24 ans qui souffrait intérieurement

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Nous vivons une sorte de déshumanisation de notre système de santé, d'autant plus que présentement, notre système de santé ne suffit pas et nos urgences débordent.

En ce moment, une pétition émise par l'Assemblée nationale du Québec circule pour sensibiliser la population sur le fait qu'une personne atteinte d'une maladie mentale et qui souffre de psychose peut devenir dangereuse pour elle-même et pour les autres.

Cette pétition va permettre aux familles d'avoir plus de latitude pour hospitaliser leur proche en état psychotique avec une dangerosité qui, parfois, nous décide à demander une ordonnance d'évaluation psychiatrique comme la P-38 au Palais de justice de notre région pour obliger la personne à se faire soigner contre son gré.

Cependant depuis l'affaire «JF contre l'Hôpital Jean-Talon» survenue en mars 2018, il semble plus difficile d'hospitaliser quelqu'un contre son gré, car la dangerosité doit être imminente.

Voici l'histoire récente d'une mère anéantie par la mort de sa fille

«Ma fille est décédée à l'âge de 24 ans. Elle souffrait de maladie mentale et de dépendance aux drogues. Tout cela a débuté vers 18 ans et, pendant six ans, nous avons vécu des périodes difficiles.

Le cannabis pour débuter, deux ans plus tard la cocaïne, la méthamphétamine, le cristal met et, dans les deux dernières années, l'héroïne. Il faut dire que c'était des ajouts, car elle prenait ce qu'elle pouvait se procurer en dernier. Cela a lourdement affecté sa santé mentale et on a eu recours à la P-38 à deux reprises pour une évaluation psychiatrique, mais sans toutefois obtenir de succès dans cette démarche, car la psychiatre disait à Catherine «je te propose la désintoxication sur une base volontaire, car malheureusement, je ne peux bien évaluer ton problème de santé mentale en étant intoxiquée».

Après quatre reprises à l'urgence pour P-38 ou par elle-même, en détresse, elle présente des signes d'idées suicidaires, de psychose et elle mélange les drogues, ce qui amplifie ses crises... n'est-ce pas assez pour dire que c'est un danger imminent?!

Ça a l'air que non, car la même réponse revenait toujours: il est impossible de faire un diagnostic juste et clair si la personne est intoxiquée et refuse la désintox! Ok, encore là c'est logique... Mais si c'est rendu que la personne est inapte à comprendre son état et se met à risquer sa vie en consommant autant et devient de plus en plus affectée au niveau de sa santé mentale... À qui alors d'agir???

Chose qui n'a jamais été faite pour Catherine, elle a été laissée à elle-même avec son mal de vivre. Plus elle souffrait, plus elle s'enfonçait dans la drogue, car la seule chose qu'elle voulait c'était de ne plus ressentir le feu qui la brûlait à l'intérieur, c'était invivable pour elle. Pourquoi la psychiatre n'a pas fait cette démarche en six ans? Par peur de la Charte des droits et libertés?!...

Certains bons psychiatres font les démarches, mais ils ne sont qu'une minorité. Il faut qu'ils appliquent leur pratique sans passer par-dessus la sécurité pour soigner et traiter un patient à risque pour sa santé.

On parle de manque de vouloir et non de pouvoir...

Dès la première psychose de Catherine et sa tentative de suicide, il y a trois ans, si l'ordonnance de désintoxication et la thérapie fermée avaient été demandées, j'ai la certitude que son état aurait pu s'améliorer.

Au lieu de ça, trois ans se sont ajoutés avec plus de souffrance et de destruction par la drogue, deux surdoses de Fentanyl, une santé détériorée, un sentiment d'être laissée à elle-même, car malgré la multiplication de ses appels à l'aide, dont une en mai 2018, à l'urgence, on ne l'a pas référée en psychiatrie.

Elle est sortie de Charles-LeMoyne malgré ses palpitations et son état amaigri par la consommation. On lui a fait voir une intervenante en drogue pour évaluer sa consommation, type de drogue, fréquence et remis des numéros de téléphone de ressources pour une désintox volontaire! Catherine avait ce qu'on appelle les troubles concomitants.

Six ans... même réponse...

Elle est sortie de là avec le sentiment de ne pas avoir été écoutée ni prise au sérieux, se sentant abandonnée par le système: une «nobody» de la société qui se détruit... Tant de préjugés encore envers ces personnes qui souffrent!

Ceci a eu un impact déterminant sur la suite... elle a compris qu'elle ne s'en sortirait pas. Elle s'est enfoncée jusqu'à ce que mort s'ensuive une nuit du 16 août, par surdose de cocaïne et méthadone. Elle est morte seule dans sa solitude et sa souffrance au lieu d'être considérée comme un être humain tout simplement malade qui avait besoin de bons soins. Pour moi, c'est inacceptable.

Le code de déontologie est clair, les professionnels ont prêté serment et ils doivent s'assurer de la sécurité du patient et le soigner ou le référer à un collègue qui pourra le prendre en charge.

Dans La Presse du 3 septembre 2018, le Dr Jean-François de la Sablonnière, chef du service de psychiatrie au CISSS du Bas-Saint-Laurent, se dit «toujours très, très irrité» lorsqu'il lit ces histoires de «familles désespérées, découragées, tombées dans la "porte tournante"».

«Elles ont emmené leur proche visiblement psychotique, avec un problème de consommation, et se sont heurtées à l'impuissance du système médical. Mais traiter un malade qui n'est pas conscient qu'il est malade parce que sa maladie l'empêche d'être conscient qu'il est malade, pour nous, c'est juste du gros bon sens. C'est de la bienveillance.»

Les autorisations judiciaires de soins, elles, ont doublé en seulement dix ans.

Personne n'est à l'abri de la maladie mentale, surtout que les prochaines années vont apporter leur lot de problèmes de toutes sortes et qui toucheront de plus en plus de personnes dans une société fragilisée par divers problèmes de santé mentale.

Nous vivons une sorte de déshumanisation de notre système de santé. Avec la légalisation du cannabis, nous croyons que la situation va s'aggraver. D'autant plus qu'on veut élargir la façon de le consommer: muffins, bonbons ou boissons, et ce, sans tenir compte des conséquences.

Présentement notre système de santé ne suffit pas et nos urgences débordent.

On constate qu'il manque de centres de thérapie subventionnés par l'État, comme le Portage. De plus, il y a une pénurie au niveau du personnel qualifié, notamment dans les départements psychiatriques. Alors, ce sont les personnes vulnérables, fragiles et souffrantes qui écopent le plus souvent.

Nous croyons sincèrement qu'il doit y avoir une refonte de notre système dans les urgences afin d'hospitaliser les personnes souffrant d'une psychose avec une dangerosité plus ou moins imminente. Elles doivent être prises en charge même si la personne ne veut pas se faire soigner.»

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